Sous un ciel de suie, l ’urgence s ’étire,
Le cri des coeurs brisés fend l ’antique empire,
Un cactus solitaire, armé de silence,
Garde en mémoire une ancienne violence.
Dans l ’ombre des buissons , où s’effacent les âmes ,
Une cabane graffitée se dresse, sans flammes
ACAB, tracé à l ’encre des damnés ,
Hurle une vérité que nul ne peut nier .
La nui t dévore les heures, sombre et brutale,
Semaine noire








